La FEB publie deux guides numériques pour aider les grandes entreprises et les PME à se préparer en vue de leur reporting ESG.
À une époque marquée par des défis sociétaux sans précédent, les entreprises sont confrontées à un impératif crucial : intégrer la durabilité comme un pilier fondamental de leur stratégie. Les autorités belges et européennes ont mis en place une série de règles et de directives à l’adresse des entreprises. Grâce aux rapports environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), les entreprises peuvent évaluer, communiquer et améliorer leur performance non financière.
Si le reporting non financier représente une charge supplémentaire pour les entreprises, les exercices ESG sont un outil de gestion stratégique comme l’est le reporting financier. Ils fournissent un cadre structuré permettant aux entreprises de mesurer, de suivre et de communiquer sur leurs impacts environnementaux et sociétaux ainsi que sur la manière dont elles sont gérées. De plus, ils permettent d’identifier les domaines à améliorer et de mettre en œuvre des stratégies de développement durable efficaces. Enfin, le recours aux rapports ESG va au-delà d’un simple exercice de conformité et constitue une opportunité stratégique et commerciale pour une entreprise voulant aller de l’avant.
La législation sur les reportings ESG engendre un travail supplémentaire pour les entreprises, avec énormément de critères. Trois législations touchent les entreprises de manière non négligeable :
- La directive sur les rapports de développement durable des entreprises (CSRD)
- La taxonomie de l’UE
- La directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de développement durable (CS3D)
Même si elles n’entrent pas directement dans le champ d’application des différentes législations, toutes les entreprises devront, à court ou moyen terme, fournir des informations non financières, soit à leurs clients, soit à leur organisme bancaire ou d’assurance.