Ces dernières semaines, le Centre de compétence Économie & Conjoncture de la FEB a examiné en détail les chiffres les plus récents de l’ONEM concernant le chômage temporaire pour force majeure COVID-19 (chiffres à présent disponibles jusqu’à fin août). Vous trouverez le résultat de cette analyse dans la note FEB (voir ci-dessous cet article).
Voici quelques conclusions principales:
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En août, nous enregistrions encore environ 105.000 jours de travail perdus en raison du chômage temporaire pour force majeure COVID-19 lors d’un jour de semaine normal et 20.000 lors d’un jour de week-end moyen. Soit près de 4% de l’emploi total dans le secteur privé.
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Par rapport au mois d’avril (950.000 jours de travail perdus, soit près de 30%), les chiffres étaient déjà presque divisés par 8, mais ils restent relativement élevés et semblent stagner quelque peu pendant les mois d’été. Dans les dernières semaines d’août, un léger retour à la hausse a même été constaté, vraisemblablement dû à la résurgence du virus à Anvers et à Bruxelles et aux mesures adoptées dans ce cadre.
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La note contient aussi une analyse sectorielle détaillée qui pointe, entre autres, des différences majeures entre les secteurs les plus touchés (transport aérien, horeca, loisirs, tourisme) et les autres secteurs de notre économie. Signalons toutefois que dans certains secteurs industriels, l’impact reste également relativement lourd.